L’urbanisation moderne a donné lieu à différents types d’habitation. L’un des plus répandus est le logement collectif. Pourtant, de nombreuses personnes ont encore du mal à distinguer un logement collectif, un logement individuel et autres.

Que vous soyez locataire, potentiel acheteur ou simplement curieux, la capacité à faire cette distinction peut vous être utile de différentes manières. Découvrez ici l’essentiel à savoir sur les logements collectifs.

Qu’est-ce qu’un logement collectif ?

Un logement collectif se distingue par le fait qu’il regroupe plus d’une habitation au sein d’une même structure ou d’un même ensemble immobilier. Contrairement à une maison individuelle, l’architecture de logement collectif fait en sorte qu’il héberge plusieurs familles ou individus dans des unités séparées, mais situées sous un même toit ou dans un même complexe.

C’est par exemple le cas des appartements dans les immeubles. Ces habitations partagent généralement des espaces communs. Le principal objectif des logements collectifs est d’optimiser l’espace dans les zones urbaines où la densité de la population est élevée, tout en offrant un cadre de vie agréable et fonctionnel aux résidents.

Quelles sont les principales caractéristiques d’un logement collectif ?

Les caractéristiques principales d’un logement collectif sont essentielles pour identifier ce type de logement et comprendre son fonctionnement. Il s’agit de la structure du bâtiment, des espaces communs, des services mutualisés ainsi que de la copropriété ou de la location collective.

La structure du bâtiment

structure du bâtiment

Un logement collectif se présente habituellement sous la forme d’un immeuble ou d’un ensemble de bâtiments qui regroupe plusieurs unités d’habitation. Il peut varier en hauteur et en taille, allant de petits immeubles de quelques étages à des tours résidentiels de plusieurs dizaines d’étages. Chaque unité d’habitation (appartement) est autonome, mais fait partie intégrante de la grande structure.

Les espaces communs

Bien que chaque unité d’habitation soit autonome, les résidents d’un logement collectif partagent plusieurs espaces en communs. Il s’agit entre autres des :

  • Halls d’entrée;
  • Couloirs;
  • Escaliers;
  • Ascenseurs;
  • Parking, etc.

Ils peuvent aussi dans certains cas partagés des équipements extérieurs tels qu’un jardin ou une aire de jeux. Ces espaces sont utilisés par tous les occupants et sont entretenus collectivement, souvent par des charges de copropriété.

Les services mutualisés

Dans un logement collectif, certains services sont mutualisés entre les résidents. Il s’agit par exemple de la sécurité (gardiennage, caméra de surveillance), de l’entretien des parties communes, de la maintenance ou encore des installations partagées comme une piscine ou une salle de sport. Ces services sont financés par les charges de copropriété.

La copropriété ou la location collective

copropriété ou location collective

Les logements collectifs sont fréquemment gérés sous le régime de la copropriété. En effet, chaque résident est propriété de son logement, mais partage la gestion des parties communes avec les autres propriétaires.

Dans le cas d’une location collective, l’ensemble du bâtiment peut appartenir à un seul propriétaire qui loue les différentes unités à plusieurs locataires. Toutefois, dans l’un ou l’autre des cas, la gestion collective des espaces et des services est un élément central qui concerne tous les résidents.

Quels sont les indicateurs d’un logement collectif ?

Lors de la visite d’un immeuble, plusieurs indices peuvent vous aider à reconnaître un logement collectif. Il y a en premier lieu la densité de population. Observez par exemple le nombre de boîtes à lettres, de sonnettes ou d’interphones à l’entrée. Un grand nombre de ces éléments suggèrent la présence de multiples habitations distinctes au sein d’un même bâtiment.

Aussi, un immeuble qui dispose d’un syndic de copropriété ou d’une société de gestion est très probablement un logement collectif. Ce type d’habitation est aussi régi par des règlements de copropriété ou des règles internes qui encadrent l’utilisation des parties communes. Il est courant que ces règlements soient communiqués aux futurs acheteurs ou locataires avant la signature d’un contrat.